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dimanche 9 avril 2017

Le pont aux meuniers


Les moulins du Grand Pont en 1317 - Bibliothèque nationale

À l'emplacement de l'ancien Grand-Pont, le pont aux meuniers n'est qu'une passerelle reliant les moulins situés sous les arches du Grand-Pont démoli. 

Pour l'histoire de ces ponts, voir :


http://paris-atlas-historique.fr/15.html




La foire du Lendit


La bénédiction de la Foire du Lendit par l'évêque de Paris (XIVe siècle)
Bibliothèque Nationale


La foire du Lendit (ou foire du Landit), ouvrait pour deux semaines tous les 11 juin, jour de la Saint Barnabé, jusqu'au 24 juin, jour de la Saint-Jean, à la plaine Saint-Denis, entre Paris et Saint-Denis. C'était du ixe au xvie siècle une des foires les plus importantes de France et la plus importante de l'Île-de-France. Elle attirait un millier de marchands venant de toute l'Europe et de Byzance… On y vendait notamment le parchemin utilisé par l'université de Paris et ses étudiants.
La foire a donné son nom à la rue du Landy, principale voie est-ouest de la Plaine Saint-Denis, reliant la Seine à Saint-Ouen à Aubervilliers en passant par Saint-Denis.
(Wikipédia)

Étymol. et Hist. A. 1remoitié xiies. « notification, commandement » (Ps. Cambridge, 74, 2 ds T.-L. : cume je receverai lendit [cum accepero condictum]), emploi isolé. B. 1. 1176-81 (Chrétien de TroyesCharrette, éd. M. Roques, 1482. Quant la foire iert plainne au landi); 2. 1690 « vacation accordée au Parlement et aux Universités pour aller à la foire du lendit » (Fur., s.v. Landi). Issu, avec agglutination de l'art. déf., du lat. indictum (part. passé substantivé de indicere « déclarer publiquement, notifier, convoquer, fixer »), attesté en lat. chrét. au sens de « commandement, notification » (Blaise Lat. chrét.), d'où son emploi en lat. médiév. pour désigner des foires publiques [proprement l'annonce, la proclamation, le ban de la foire] (1096, Anjou ds Du Canges.v. indictum 3). Indictum désigne en partic. les fêtes − à l'origine, leur proclamation − célébrées le 8 juin 1048 en l'honneur des reliques de la Passion reçues en 1047 par l'abbaye de Saint-Denis, ces fêtes ayant entraîné la création de foires à l'intérieur du bourg. (cit. TLFi)






Le cimetière des Innocents




Plan du quartier des Halles vers 1500

L'église et le cimetière des Saints-Innocents - huile sur bois attribuée à Jacob Grimer (vers 1570)
Musée Carnavalet




Gravure de Fedor Hoffbauer, vers 1850

  
Le cimetière des Innocents, ou cimetière des Saints-Innocents, était situé , depuis le XIIe siècle, dans le quartier des Halles, à l'emplacement de l'actuelle Place Joachim-Du-Bellay au centre de laquelle se trouve la Fontaine des Innocents.
Il tenait son nom de l'église des Saints-Innocents, qui se trouvait à l'angle nord-est de la place et qui a aujourd'hui disparu. Cette église était dédiée aux enfants de Judée massacrés sur l'ordre du roi Hérode. 
 (...)
Le 9 novembre 1785 on transféra "les restes secs" (c'est-à-dire les ossements qui se trouvaient dans les charniers et sur une profondeur d'un mètre cinquante) dans les anciennes carrières transformées en catacombes situées sous le lieu-dit de la Tombe-Issoire. L'espace ainsi dégagé devint un marché baptisé à l'époque "Place du marché des Innocents" .
En 1856, le projet de construction des Halles de Baltard rendit le marché inutile. Il fut remplacé par un square aux dimensions plus restreintes, similaires à celles d'aujourd'hui. 

(d'après Wikipédia)


L'enterrement d'Étienne Chevalier au cimetière des Innocents, en 1474 :


Miniature de Jean Foucquet - Musée Condé, Chantilly

Étienne Chevalier, né à Melun vers 1410 et mort le 3 ou le 14 septembre 1474, était un grand commis des rois de France Charles VII et Louis XI. (Wikipédia)

Peut-être Fouquet évoque-t-il par les architectures en arrière-plan les déplacements ou postes d'Étienne : la tour italienne à gauche, l'église au chevet plat et au clocher anglais au milieu, les tourelles du palais parisien du Louvre à droite. 

  

La danse macabre des Innocents,  fresque du 15e siècle peinte au cimetière des innocents en mémoire de Louis d’Orléans, frère du roi Charles VI, assassiné en plein Paris.


La Danse Macabre du cimetière des Innocents :
l'archevêque et le chevalier. Bibliothèque Nationale

 Voir aussi :

http://sur-les-toits-de-paris.eklablog.net/le-cimetiere-des-innocents-a46964117


https://www.landrucimetieres.fr/spip/spip.php?article275