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jeudi 27 avril 2017

XVIe siècle


La pietá de Saint-Germain-des-prés, détail.
Début du XVIe siècle
Musée du Louvre
Saint-Germain des prés au premier plan, le Louvre et la butte Montmartre en arrière-plan.




Bois gravé de Jean  Perrissin - Bibliothèque Nationale
 Le tournoi où le roi Henri II fut blessé à mort.




La procession de la Ligue du 14 mai 1490
Musée Carnavalet

La place de Grève et l'hôtel de ville de Boccador


L'hôtel de ville et la place de Grève en 1583
par TJH Hoffbauer





Gravure de Jean Le Clerc d'après N. Bellay
Bibliothèque Nationale

L'entrée de Henri IV à Paris par la porte Neuve, le 22 mars 1594.

La porte Neuve est une porte disparue de Paris de l'enceinte de Charles V qui se trouvait au pied de la tour du bois sur la rive droite de la Seine. Au niveau approximatif de l'actuel arc de triomphe du Carrousel  (Wikipedia)




Gravure de Jean Le Clerc d'après N. Bellay
Bibliothèque Nationale


Henri IV regarde la garnison espagnole quittant Paris par la porte Saint-Denis, le 22 mars 1594.





Le Louvre à la fin du XVIe siècle





vue de Paris vers 1600 

Les enceintes de Philippe-Auguste au sud et de Charles V au nord.



Isabella Andreini et les Gelosi
 Hieronymus Franken, vers 1590
Musée Carnavalet

I Gelosi (littéralement « Les Jaloux ») 
est une troupe de théâtre italienne de commedia dell'arte de la Renaissance active de 1569 à 1604. Leur devise était « Virtu, fama ed honor ne fer gelosi », ce qui signifie « Nous sommes jaloux de vertu, de réputation et d'honneur ». (Wikipedia)

lundi 24 avril 2017

Paris dans les miniatures du XVe siècle


Jean Fouquet-
L'entrée de Charles V à Paris le 28 mai 1364
Bibliothèque Nationale

La porte saint-Denis et la "ceinture de Charles V" avec au fond la tour du Temple et en arrière-plan la forteresse de La Bastille.



Jean Fouquet
Heures d'Étienne Chevalier
Musée Condé de Chantilly

Le donjon de Vincennes



Heures d'Étienne Chevalier
Musée Condé de Chantilly

Notre-Dame et la partie sud de l'île de la Cité, le pont Saint-Michel et le Petit Châtelet (démoli en 1782)



Les Très Riches Heures du duc de Berry. Octobre
Musée Condé de Chantilly

Le Louvre de Charles V


L'entrée du Grand Châtelet
Jean Fouquet - les Heures d'Étienne Chevalier
Musée du Louvre
 Saint Martin est représenté sous les traits de Charles VII.

Le Grand Châtelet de Paris était une forteresse édifiée par Louis VI sur la rive droite de la Seine, au débouché de la rue Saint-Denis. Elle a été démolie au début du xixe siècle et a été remplacée par l'actuelle place du Châtelet. Elle abritait le siège de la police, des cachots et la première morgue de la capitale. (...)
Dès le ixe siècle, les accès aux deux ponts qui reliaient l'île de la Cité de Paris aux berges de la Seine, furent protégés par deux châtelets, d'abord en bois, puis en pierre : Le Grand Châtelet, au nord, pour protéger l'accès au Grand Pont (devenu le pont au Change) ; le Petit Châtelet, au sud, pour protéger l'accès au Petit-Pont  (Wikipedia).

Il fut démoli en 1802.

jeudi 20 avril 2017

L'île de la Cité au XVe siècle




Les Très-Riches Heures du Duc de Berry
miniature du mois de Juin.
Musée Condé, Chantilly

Le palais de la Cité et son jardin au début du XVe siècle


Le palais de la Cité était la résidence et le siège du pouvoir des rois de France, du xe au xive siècle. Il s’étendait sur une grande partie de l’Île de la Cité
Une partie du palais était convertie en prison d’État en 1370, après l’abandon du palais par Charles V et ses successeurs. La prison de la Conciergerie occupait le rez-de-chaussée du bâtiment bordant le quai de l’Horloge et les deux tours ; l’étage supérieur était réservé au Parlement. La prison était considérée pendant la Terreur comme l’antichambre de la mort. Peu en sortaient libres. La reine Marie-Antoinette y fut emprisonnée en 1793.
De nos jours, une grande partie du site est occupée par le Palais de justice de Paris et l'essentiel des vestiges de ce palais sont constitués par l'ancienne prison de la Conciergerie qui longe le quai de l'Horloge, au nord-est de l'île, ainsi que par la Sainte-Chapelle.
(Wikipédia)




Paris pendant la Guerre de Cent Ans



Entrée des Bourguignons dans Paris en mai 1418 -
Bibliothèque Nationale


Le 29 mai 1418 Jean sans Peur, duc de Bourgogne, s'empare de Paris.

Durement éprouvée par les exactions des Armagnacs, la population de la capitale se soulève. Dans la nuit du 28 au 29 mai, une bande de jeunes sympathisants conjurés ouvre la porte Saint-Germain-des-Prés au capitaine bourguignon Jean de Villiers de L'Isle-Adam, à la tête d'un bataillon de 800 hommes. Effet de surprise : aux cris de « Vive Bourgogne ! », les Orléanais sont massacrés. Le 12 juin, le tyran Bernard d'Armagnac est tué à son tour.  ("L'Internaute")





Jeanne d'Arc à la porte Saint-Honoré lors du siège de Paris de 1429
Miniature issue du manuscrit de 
Martial d'AuvergneLes Vigiles de Charles VII, vers 1484, BNF

Le siège de Paris est entrepris en 1429 par les troupes françaises du roi Charles VII, sous l'impulsion notable de Jeanne d'Arc, en vue de prendre la cité tenue par les alliés anglo-bourguignons. Les troupes royales ne parviennent pas à entrer dans Paris. (Wikipedia)



Le Bal des ardents

Miniature illustrant un manuscrit
des "Chroniques" De Froissart


Le Bal des ardents  désigne la conséquence malheureuse d'un charivari (aussi appelé momerie) organisé dans le but de distraire le roi de France Charles VI le . Le spectacle tourne à la tragédie lorsque quatre membres de la noblesse périssent dans l'incendie causé par une torche apportée par Louis, duc d'Orléans, frère du roi. Seuls Charles et l'un des danseurs en réchappent. Déjà très fragile mentalement, le monarque sombre définitivement dans la folie après cet épisode.
L'événement achève de saper la crédibilité du souverain dans sa capacité à assurer la gestion du royaume. L'incident, qui témoigne de la décadence de la cour, suscite la colère des Parisiens qui menacent de se rebeller contre les régents et les membres les plus importants de la noblesse. L'indignation de la population contraint le roi et son frère, le duc d'Orléans, qu'un chroniqueur contemporain accuse de tentative de régicide et de sorcellerie, à faire pénitence à la suite de l’évènement. (Wikipedia)

dimanche 9 avril 2017

Le pont aux meuniers


Les moulins du Grand Pont en 1317 - Bibliothèque nationale

À l'emplacement de l'ancien Grand-Pont, le pont aux meuniers n'est qu'une passerelle reliant les moulins situés sous les arches du Grand-Pont démoli. 

Pour l'histoire de ces ponts, voir :


http://paris-atlas-historique.fr/15.html




La foire du Lendit


La bénédiction de la Foire du Lendit par l'évêque de Paris (XIVe siècle)
Bibliothèque Nationale


La foire du Lendit (ou foire du Landit), ouvrait pour deux semaines tous les 11 juin, jour de la Saint Barnabé, jusqu'au 24 juin, jour de la Saint-Jean, à la plaine Saint-Denis, entre Paris et Saint-Denis. C'était du ixe au xvie siècle une des foires les plus importantes de France et la plus importante de l'Île-de-France. Elle attirait un millier de marchands venant de toute l'Europe et de Byzance… On y vendait notamment le parchemin utilisé par l'université de Paris et ses étudiants.
La foire a donné son nom à la rue du Landy, principale voie est-ouest de la Plaine Saint-Denis, reliant la Seine à Saint-Ouen à Aubervilliers en passant par Saint-Denis.
(Wikipédia)

Étymol. et Hist. A. 1remoitié xiies. « notification, commandement » (Ps. Cambridge, 74, 2 ds T.-L. : cume je receverai lendit [cum accepero condictum]), emploi isolé. B. 1. 1176-81 (Chrétien de TroyesCharrette, éd. M. Roques, 1482. Quant la foire iert plainne au landi); 2. 1690 « vacation accordée au Parlement et aux Universités pour aller à la foire du lendit » (Fur., s.v. Landi). Issu, avec agglutination de l'art. déf., du lat. indictum (part. passé substantivé de indicere « déclarer publiquement, notifier, convoquer, fixer »), attesté en lat. chrét. au sens de « commandement, notification » (Blaise Lat. chrét.), d'où son emploi en lat. médiév. pour désigner des foires publiques [proprement l'annonce, la proclamation, le ban de la foire] (1096, Anjou ds Du Canges.v. indictum 3). Indictum désigne en partic. les fêtes − à l'origine, leur proclamation − célébrées le 8 juin 1048 en l'honneur des reliques de la Passion reçues en 1047 par l'abbaye de Saint-Denis, ces fêtes ayant entraîné la création de foires à l'intérieur du bourg. (cit. TLFi)






Le cimetière des Innocents




Plan du quartier des Halles vers 1500

L'église et le cimetière des Saints-Innocents - huile sur bois attribuée à Jacob Grimer (vers 1570)
Musée Carnavalet




Gravure de Fedor Hoffbauer, vers 1850

  
Le cimetière des Innocents, ou cimetière des Saints-Innocents, était situé , depuis le XIIe siècle, dans le quartier des Halles, à l'emplacement de l'actuelle Place Joachim-Du-Bellay au centre de laquelle se trouve la Fontaine des Innocents.
Il tenait son nom de l'église des Saints-Innocents, qui se trouvait à l'angle nord-est de la place et qui a aujourd'hui disparu. Cette église était dédiée aux enfants de Judée massacrés sur l'ordre du roi Hérode. 
 (...)
Le 9 novembre 1785 on transféra "les restes secs" (c'est-à-dire les ossements qui se trouvaient dans les charniers et sur une profondeur d'un mètre cinquante) dans les anciennes carrières transformées en catacombes situées sous le lieu-dit de la Tombe-Issoire. L'espace ainsi dégagé devint un marché baptisé à l'époque "Place du marché des Innocents" .
En 1856, le projet de construction des Halles de Baltard rendit le marché inutile. Il fut remplacé par un square aux dimensions plus restreintes, similaires à celles d'aujourd'hui. 

(d'après Wikipédia)


L'enterrement d'Étienne Chevalier au cimetière des Innocents, en 1474 :


Miniature de Jean Foucquet - Musée Condé, Chantilly

Étienne Chevalier, né à Melun vers 1410 et mort le 3 ou le 14 septembre 1474, était un grand commis des rois de France Charles VII et Louis XI. (Wikipédia)

Peut-être Fouquet évoque-t-il par les architectures en arrière-plan les déplacements ou postes d'Étienne : la tour italienne à gauche, l'église au chevet plat et au clocher anglais au milieu, les tourelles du palais parisien du Louvre à droite. 

  

La danse macabre des Innocents,  fresque du 15e siècle peinte au cimetière des innocents en mémoire de Louis d’Orléans, frère du roi Charles VI, assassiné en plein Paris.


La Danse Macabre du cimetière des Innocents :
l'archevêque et le chevalier. Bibliothèque Nationale

 Voir aussi :

http://sur-les-toits-de-paris.eklablog.net/le-cimetiere-des-innocents-a46964117


https://www.landrucimetieres.fr/spip/spip.php?article275